• Symi

    SYMI, la perle du Dodécanèse
                                                          par René

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    Vue du large, elle semble escarpée et aride.
    En approchant, IDEMO, notre voilier, glisse doucement entre des petites îles avant d’entrer dans l’un des plus beaux ports de Grèce.

    Symi Symi

    Symi Symi

    Comme dans un jeu de construction, les belles maisons néoclassiques polychromes se pressent les unes contre les autres le long des pentes du port. Bleu, crème, ocre, ambre ou rose, toutes les couleurs s’étagent sur les collines.
    Pour bien apprécier la majesté du site, il faut gravir un peu plus de 500 marches pour arriver au sommet de la colline et à l’église Lemonitsa. Aussitôt dit, aussitôt fait…La grimpette est un véritable coupe-jarrets sous le soleil mais la découverte de ses ruelles bordées de belles maisons de maître et de jardinets fleuris vaut vraiment le détour.
    Evidemment, il y a du monde, et dans le port et parmi les arrivages quotidiens de touristes venant de Rhodes, distante d’à peine 10 km.
    Raison pour laquelle nous avons choisi d’amarrer notre fier destrier dans la calanque de Pedhi, de l’autre côté de la colline, et de prendre le bus pour rejoindre la capitale. Le bus est par ailleurs un bon moyen de côtoyer les autochtones et accessoirement, de se faire quelques frayeurs, au vu de l’étroitesse des routes et de la conduite « banzai » des conducteurs.

    Symi Symi

    Une nuit, le vent se lève assez fort, et IDEMO se rapproche très près du rivage. Pourtant, sous le feu de la lampe torche et dans la tourmente, notre ancre semble tenir. Ce qui n’est pas le cas de notre voisin hollandais qui bataillera de longs moments avant de trouver le repos.

    Symi connut sa plus grande prospérité au XIX ème siècle quand elle comptait 25.000 habitants. Elle était réputée pour ses chantiers navals et abritait de riches commerçants. Elle a vu en 1945 la signature de la reddition du Dodécanèse aux alliés. Actuellement, les 2.500 symiotes vivent surtout du tourisme.

    Panormitis, sur la côte ouest, est une baie bien protégée de tous les vents. IDEMO y a planté sa pioche 2 fois. La première fois, une surprise nous attendait au réveil : notre ami Noel du voilier CITRA nous a fait la joyeuse surprise d’une visite impromptue en étant parti en fin de nuit de Turquie. Le lendemain, le vent est correct et nous lui passons notre caméra afin d’avoir des images d’IDEMO sous voiles. La seconde, au terme d’un passage fort mouvementé dans Nisis Seskli, le chenal de Symi, avec un fort courant s’opposant à une bonne brise. Résultat : des marches d’escalier et un IDEMO qui plante régulièrement toute son étrave dans la grande bleue.
    L’entrée dans la baie, avec l’imposant monastère Archontas Michail o Panormitis est  grandiose.

    Symi

    Beaucoup de gens viennent à Symi uniquement pour se prosterner devant l’icône  miraculeuse, recouverte d’argent et d’or, de l’archange Michel.
    L’église actuelle date de 1783 et côtoie l’imposant clocher polychrome de 1911. Il y a de

     

    Symi Symi

     

     

    très belles fresques du 18ème et une belle iconostase en bois sculpté.
    Dans l’enceinte, il est interdit de filmer…C’est mal me connaître, j’ai un film à réaliser, bon sang !

     

    Symi

     

    Nostalgique de ses grandeurs passées, Symi sied aux romantiques.