• Sifnos

    SIFNOS, la vallonnée

                                           Par Sabine

     Sifnos sera notre dernière découverte, nous le savons, il va falloir rentrer au port bientôt. C’est peut-être un petit sentiment de nostalgie qui m’a inspiré ces quelques vers pour vous présenter Sifnos différemment.

     Sifnos

    Sifnos nous a donné nos derniers moments d’été

    Pour repousser l’automne de quelques journées

    Derniers lagons, dernières baignades

    Le nez au vent pour d’ultimes promenades

    L’été part à reculons

    Cédant la place aux dépressions

    Une lumière orangée enveloppe le Kastro

    La nuit tombera trop tôt

    Piscines vidées,  transats rangés

    Les commerçants sont fatigués,

    Comblés par la belle saison

    Ils se reposent plus que de raison

    Seul le potier s’active encore

    Modelant la terre d’or

    Il profite des derniers rayons

    Pour faire sécher ses créations

    Il les peindra cet hiver, aux couleurs de l’été

    Pour ne pas oublier

     

    Sifnos   Sifnos

    Sifnos Sifnos

    SIFNOS, la vallonnée

                                         Par René

     Sifnos

    Pourquoi les petits bijoux sont-ils souvent difficiles d’accès ?

    Mi-octobre, le temps va se détériorer, le port d’Adamas ne nous semble pas bien protégé…
    Nous quittons Milos plus tôt que prévu avec cependant une bonne prévision météo pour la journée…
    Balivernes. Nous nous présentons devant la petite, trop petite entrée de la baie de Vathi avec un vent de 30 kn, une mer démontée qui déferle et une Sabine qui n’en mène pas large. Le capitaine n’est pas très fier non plus. Ca passe mais pas de chance la baie n’est pas bien protégée. On ne peut pas rester ici, il va falloir sortir et affronter à nouveau la mer Egée en furie…bof bof bof.
    Heureusement une dizaine de miles plus loin, nous trouvons refuge dans la toute nouvelle marina de Platis Gialos, réalisée avec des fonds européens mais pas encore en réelle activité.

    Sifnos

    J’ai bien aimé Sifnos . L’île est vallonnée et n’est pas trop touchée par le tourisme. D’ailleurs, beaucoup d’artistes l’ont choisie comme lieu de résidence.
    En scooter, en bus, nous parcourons cette île qui dégage une certaine douceur.
    A Kamares, nous rencontrons l’espiègle Antonis Kalogirou, potier de son état mais également peintre de toiles naïves saisissantes.
    La capitale, Apollonia, doit son nom aux temps pré-chrétien pendant lesquels on célébrait le culte d’Apollon.
    Mais le village le plus impressionnant est Kastro, construit sur un rocher surplombant la mer. Le site a été occupé depuis l’époque préhistorique et il subsiste par-ci, par là, quelques vestiges comme des colonnes antiques ou des murs fortifiés. Mais le « clou » de notre visite sera la rencontre avec « el cubano » dans sa petite maison criblée de photos du « Che » ou de « Fidel ». Nikos est bien grec mais dans sa jeunesse, il aurait fait, comme l’attestent les murs parsemés de photos, de coupures de journaux, de tags, la révolution avec ses prestigieux « compadres ». Même avec un verre de rhum cubain à la main, nous n’en saurons pas beaucoup plus. Il faut dire que lui n’en est pas à son premier verre…

    Retour au bateau.
    En cette fin octobre, nous nous baignons dans la baie de  Platis Gialos, la plus belle plage de l’île.
    Ce sera notre dernier bain dans le bleu azur de la mer Egée !

    Sifnos

     

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