• KOS, L’ILE D’HIPPOCRATE                                             
                                                        Par René

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    Que vous soyez adeptes de belles plages en eaux turquoise, de nuits endiablées, de beaux édifices italiens, de vestiges anciens ou même de vélo, Kos vous comblera.

    C’est pourquoi Kos, 3ème plus grande île du Dodécanèse,  est visitée massivement. Ces dernières années, les touristes ont été de plus en plus nombreux et de grands hôtels se sont construits le long des plages de sable. L’ensemble nous fait un peu penser, en plus populaire, à Rhodes : collines verdoyantes, grands hôtels, port animé au pied de l’austère forteresse des Chevaliers et aussi, malheureusement, même volonté de profiter au maximum de la manne touristique, quoiqu’il en coûte !

    De larges avenues, des hibiscus rouges et des palmiers, des ruines antiques, des mosquées et des minarets et aussi le port, dominé par le fort des chevaliers. Véritable poumon de la ville, le port ressemble vraisemblablement encore aujourd’hui à ce qu’il était au temps de sa splendeur.

    Kos chora est une ville agréable pour se promener ( à pied ou en vélo). Cela tombe bien car nous devons obtenir un « cruising permit » pour notre bateau et nous devons nous rendre à la capitainerie et à la police portuaire. Edifices distants de quelques centaines de mètres. Etant donné  l’efficacité de l’administration grecque, je pense que nous avons parcouru ce chemin 6 fois. Le préposé était absent…il nous manquait une signature…fermé à 11H, revenez demain…etc

    Plus sérieusement, on pourra découvrir  le fort(Kastro) des Chevaliers construit au XIV ème siècle et renforcé d’une seconde muraille pour mieux se défendre des attaques des Turcs. Egalement la « plateia Eleftherias » , la place de la Liberté et un peu plus loin la mosquée Ntefterntar.

    Poursuivre au travers de la cité antique. Le tremblement de terre de 1933 a permis aux archéologues de découvrir les vestiges d’un temple d’Aphrodite et d’un temple d’Hercule, ainsi qu’une agora du IV ème siècle.
    Le musée archéologique a très bonne réputation. Toutefois, comme souvent en Grèce, il était fermé, lors de nos deux séjours, pour une durée indéterminée…
    En face de la mosquée de la Lotzia  se trouve le platane d’Hippocrate. Selon la légende, ce serait le père de la médecine lui-même, qui l’aurait planté pour enseigner à l’ombre de son feuillage…

    Cet arbre impressionnant d’une circonférence de 12 mètres, éprouvé par le temps, est désormais maintenu par des constructions métalliques.
    Hippocrate, le père de la médecine, est né vers 460 av.J-C. Son nom est associé au fameux serment bien qu’il ne soit sans doute pas l’auteur de ce document. Ce qui est certain, c’est qu’Hippocrate a beaucoup voyagé avant de s’installer à Kos pour exercer et que grâce à lui, on a cessé de donner aux maladies une origine divine. Les médecins ont commencé à penser qu’elles pouvaient venir d’un milieu extérieur. L’idée d’une médecine préventive est pour la 1ère fois envisagée.

    Pour Hippocrate également, l’emplacement des établissements de soins était aussi important que la méthode thérapeutique elle-même. A ce sujet, il ne faut pas manquer d’aller visite l’Asclépion(Asclépios, dieu de la médecine) à environ 4 km de la ville. Il est considéré comme le plus grand centre médical de l’Ancienne Grèce. C’était le plus réputé.

    Les trois terrasses sont construites dans un décor paisible entouré de cyprès et à proximité de sources thermales. Construit au IV ème siècle av.J-C, ce sanctuaire de la médecine opérait selon les directives d’Hippocrate.

    Je vous recommande donc de visiter Kos, si cela est possible,  en dehors des mois de juillet et août.
    Vous ne serez pas déçu.

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